
LES NOTES DE RÉFLEXION
A la suite des Analyses menées, certaines organisations ou personnes inscrites dans la démarche des Etats généraux ont souhaité, à l'appui de leurs expériences et sensibilités, proposé leurs propres réflexions sur certains des enjeux portés par une société écologique post-urbaine. C'est l'objet de cette série de notes.
Où Habiter en 2050 en France pour faire face aux crises écologiques engagées ?
Dans le cadre des activités du Mouvement post-urbain, nous avons souhaité proposer et mettre en débat une ébauche de géographie post-urbaine, qui repose non seulement sur les nombreuses données et projections disponibles, mais également sur les expériences et savoirs échangés et développés au sein du mouvement, qu’il s’agisse de la recherche-action-création, des mondes de l’action territoriale ou encore des collectifs et associations impliquées dans la dite transition.
Nous vous proposons donc un document d'analyse illustré et une cartographie des espaces propices à un habiter écologique, autonome et soutenable !
En finir avec une conception hégémonique dans nos rapports à l'espace
La manière dont les sociétés humaines se rapportent, se représentent, se projettent et organisent l’espace et le monde n’est pas neutre. La géographie est une construction politique qui, plus que jamais, poursuit son œuvre aujourd’hui. Or, elle est tellement puissamment ancrée et intégrée en nous qu’il n’est pas aisé de l’interroger, et donc d’envisager se rapporter aux espaces autrement.
Le réseau des Territorialistes propose un texte de réflexion pour comprendre les fondements de la géographie héritée de l’administration d’État et de la métropolisation capitaliste. Partant de l’héritage colonial de la géographie et des colonialités qui persistent par l’urbanisation généralisée, ce texte met en perspective les mécanismes et rouages par lesquels la géographie officielle perpétue un rapport de prédation des ressources et de domestication des lieux.
Visant à situer politiquement cette géographie pour mieux s’en extraire, et ce notamment par l’analyse critique d’une note très récente d’un think-tank bien en vue chez les gouvernants, ce texte doit nous aider collectivement à penser des géographies alternatives, post-urbaines, et des relations bien plus respectueuses des milieux écologiques de vie. Bref, une autre géographie, celle d’une société… écologique.
Quels outils juridiques pour un aménagement plus sobre des territoires ?
Cette note de Notre Affaire À Tous synthétise les principaux principes défendus par l’ONG dans un guide intitulé « Quel plan local d’urbanisme pour demain ? ». Elle présente les leviers actuels pour mettre en œuvre une sobriété foncière, c’est-à-dire une forme d’organisation qui assure une diminution forte voire un arrêt de l’artificialisation des sols et s’engage pour des environnements de vie sains pour tou.te.s. La note est donc un outil d'action pour les collectivités territoriales, mais aussi et surtout pour tou.te.s celleux qui souhaitent préserver le vivant.
Penser la sobriété foncière suppose de renverser le principe de conception d’une pensée aménagiste : il ne s’agit plus de penser les milieux via notre anthropocentrisme mais d'engager une réflexion bio voire écocentrée. Notre Affaire À Tous considère à cet égard que le PLU Intercommunal peut participer à des politiques de protection de l’environnement en luttant contre l’étalement urbain, les projets imposés et polluants, etc., et en structurant l’espace autour de zones à préserver (naturelles, forestières, agricoles…).
Pour se faire, l'ONG propose des outils comme un Atlas de la Biodiversité Communale, le renforcement des Projets Alimentaires Territoriaux ou encore la véritable inclusion de tou.tes dans les consultations environnementales. Il s'agit également de lutter contre l'artificialisation des sols par des projets de rénovation du bâti, de facilitation d'installation de l'habitat léger et de redistribution des activités .
Si Notre Affaire À Tous ne les mentionne pas, les Etats Généraux ajouteraient volontiers au débat la réquisition des logements vacants, l’interdiction de construction lorsque le taux de vacance est supérieur à un certain taux, la réglementation des résidences secondaires sur les zones tendues…




